Rehearsalsfor the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" get underway at the Avignon Theatre, on July 09, 2011 in Avignon, France. The play Actor Pascal Reneric and actress Laure Calamy perform during rehearsals for the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" at the Avignon sur 2. SUIVANTE . France. CONTENU. Images créatives
EtĂ© Le metteur en scĂšne adapte "Hamlet" dans l'hĂ©moglobine et la boue, au CloĂźtre des carmes. C'est le spectacle que l'on attendait au Festival d'Avignon celui qui vient tout casser, au risque d'excĂ©der une partie des spectateurs, et d'enthousiasmer les autres. Sous un titre formidable, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, il revisite Hamlet, de William Shakespeare, et se donne au CloĂźtre des carmes, oĂč le public des premiers rangs est protĂ©gĂ© par une bĂąche en plastique des jets d'hĂ©moglobine, de boue et de projectiles en tous genres qui ponctuent les quatre heures d'une reprĂ©sentation trash, foutraque et passionnante, signĂ©e Vincent Macaigne, un nouveau venu Ă Avignon. A 32 ans, Vincent Macaigne est un des benjamins du Festival. A la ville, c'est un garçon calme, en apparence. Il a grandi Ă Paris, entre un pĂšre français, commercial dans une entreprise, et une mĂšre iranienne, issue d'une famille trĂšs politisĂ©e. Depuis sa sortie du conservatoire, en 2002, il a signĂ© plusieurs spectacles, dont trois versions d'un Requiem de son cru, inspirĂ©, et une adaptation de L'Idiot, de DostoĂŻevski. Il a toujours Ă©crit, et fait du théùtre comme bon lui semble sans se soucier des autres ni chercher Ă ĂȘtre en rĂ©action. Ce n'est pas un provocateur-nĂ© qui s'attaque Ă Hamlet. Mais c'est un homme jeune en colĂšre, pour des raisons qu'il garde secrĂštes et d'autres qu'il exprime. Toutes traversent Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, qui s'est construit comme les prĂ©cĂ©dents spectacles de Macaigne en travaillant sur le plateau avec sa bande d'acteurs amis. Ce travail ne s'arrĂȘte pas quand les reprĂ©sentations commencent. Chaque jour, le spectacle bouge. Chaque soir, Vincent Macaigne est au sommet des gradins, et il interpelle en direct ses acteurs, qui se ne gĂȘnent pas pour lui rĂ©pondre des choses comme "Tout le monde sait que c'est de la merde, ton texte Ă la con." Le public ne s'en rend pas compte. Des phrases de ce genre se ramassent Ă la pelle dans Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, qui commence dans une ambiance assez survoltĂ©e, avec un appel au public Ă venir sur le plateau, jonchĂ© de terre et de couronnes mortuaires qui entourent une tombe remplie d'eau. Comme dans le bon vieux théùtre d'intervention des annĂ©es 1960, le public entre dans le jeu, chante, danse et crie. Puis on lui dit de regagner les gradins. D'une certaine maniĂšre, c'est presque frustrant qu'est-ce que ça donnerait, Hamlet avec lui ? Ce que le public ne sait pas, c'est que ce dĂ©but est nĂ© d'un dĂ©fi. Le soir de la premiĂšre, samedi 9 juillet, Vincent Macaigne avait pariĂ© 50 euros avec un acteur qui lui avait dit "Je les ferai monter sur scĂšne. - Essaye, on verra bien !" On a vu. Et le public n'a pas mal pris du tout qu'on lui dise de regagner les gradins. Puis le spectacle a commencĂ© avec cette annonce "Vous allez voir l'histoire d'Hamlet, mon meilleur ami, mort il y a Ă peine deux mois." Hamlet, chez Vincent Macaigne, c'est "un putain de dĂ©pressif", comme le lui dit Claudius, son oncle, qui vient d'Ă©pouser sa mĂšre, Gertrude. Il n'a de cesse de se jeter dans l'eau de la tombe de son pĂšre, dont le fantĂŽme revient sous la forme d'un furet empaillĂ©. "Faut pas que tu t'empĂȘches de vivre", le supplie OphĂ©lie. Tous les deux se revoient enfants. Des enfants qui s'aimaient dans un Danemark pourri, oĂč leur apprenait Ă dĂ©verser la haine de soi contre l'autre, l'ennemi norvĂ©gien, qui "pique tout". Il y a des drapeaux français, danois et europĂ©en au fond du plateau, Ă cĂŽtĂ© de distributeurs de boissons dont Claudius fait grand usage. Le personnage-clĂ© de ce Hamlet, c'est lui. Vincent Macaigne aime l'idĂ©e qu'il a peut-ĂȘtre eu de bonnes raisons de tuer son frĂšre, le pĂšre d'Hamlet. "Vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait", dit Claudius, qui court comme un dĂ©ratĂ© Ă la recherche de sa "coupable innocence". Tout est lĂ Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre ne cesse de parcourir le champ d'une idĂ©e comment se tarit l'innocence, que ce soit celle de Claudius, d'Hamlet ou d'OphĂ©lie. Eh bien, elle se tarit dans le sang et les larmes, qui prennent dans le spectacle la forme exacerbĂ©e de la provocation. Au fond, Vincent Macaigne ne réécrit pas Hamlet. Il dialogue avec la piĂšce, lui fait sortir ce qu'elle a dans les tripes, de son point de vue, aujourd'hui. C'est souvent trĂšs drĂŽle, surtout dans la premiĂšre partie, qui fait Ă©clater de rire le public. Dans la seconde, une mĂ©lancolie profonde prend le dessus, sur le mode "Il ne faut pas en vouloir Ă quelqu'un qui est nĂ©, et qui a ratĂ©." Ecrite en nĂ©ons placĂ©s tout au sommet du dĂ©cor, une phrase le dit autrement "Il n'y aura pas de miracles, ici", en pointant une flĂšche sur le plateau. Mais de la vie, oui, il y en a. Et beaucoup mĂȘme, jusqu'Ă l'outrance. Ăa castagne dans tous les sens, Ă grands jets de fumigĂšnes, d'insultes, de gags Ă la noix de coco. Bref, c'est un "grand bordel", pas toujours maĂźtrisĂ©, parfois longuet, et trouĂ© de moments incandescents, comme la scĂšne oĂč des comĂ©diens jouent devant la cour une comĂ©die racontant l'histoire du meurtre du pĂšre d'Hamlet. Mais Ă la fin, un grand silence se fait le public, sonnĂ©, part dans la nuit d'Avignon, en se disant qu'au moins, lĂ , il a vĂ©cu quelque chose. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, d'aprĂšs Hamlet, de Shakespeare. Ecrit et mis en scĂšne par Vincent Macaigne. Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier. CloĂźtre des carmes, jusqu'au 19 juillet, Ă 21 h 30. DurĂ©e 3 h 45. TĂ©l. 04-90-14-14- 14. De 13 ⏠à 27 âŹ. Brigitte Salino Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL DâAVigNON b Quels corps de mĂ©tier du théùtre les Ă©lĂšves ont-ils pu voir sur le plateau ? Toutes les personnes qui participent Ă lâĂ©laboration du spectacle sont mises en jeu, Ă un moment ou Ă un autre â les comĂ©diens, Ă©videmment ; â les techniciens, qui font les changements de dĂ©cor Ă vue, revĂȘtus du mĂȘme costume de banane que celui de Claudius ; â le metteur en scĂšne, Vincent Macaigne, qui apparaĂźt au plateau Ă lâentracte, pour le nettoyer et le dĂ©blayer ; â la rĂ©gie, qui, plusieurs fois, est prise Ă partie par les comĂ©diens ; un technicien lumiĂšre intervient mĂȘme, lors de la piĂšce dâHamlet, pour demander aux comĂ©diens de jouer ; â enfin, lors des reprĂ©sentations Ă Avignon, le rĂ©gisseur lui-mĂȘme, qui monte sur le plateau pour demander aux spectateurs de regagner leur fauteuil. On rappellera aux Ă©lĂšves que le théùtre a toujours Ă©tĂ© pour Vincent Macaigne une aventure collective. b Faire rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă leur rĂŽle en tant que spectateurs. Ont-ils Ă©tĂ© amenĂ©s Ă faire des choses que le public de théùtre ne fait pas ordinairement ? Ont-ils eu le sentiment de participer Ă la reprĂ©sentation, et Ă quels moments ? Le théùtre de Vincent Macaigne amĂšne aussi le spectateur Ă sortir de sa place et de son habituelle passivitĂ©. Dâabord, parce quâil est traitĂ© sans mĂ©nagement les premiers rangs se voient distribuer au dĂ©but du spectacle des protections auditives et une bĂąche plastique pour se protĂ©ger des Ă©claboussures de boue ou de peinture ; les femmes du public sont traitĂ©es de vieilles connes » et les quelques spectateurs qui pensent pouvoir filer discrĂštement avant la fin du spectacle sont en gĂ©nĂ©ral alpaguĂ©s par les comĂ©diens. Ensuite, parce que le public est aussi associĂ© au jeu â avant le spectacle, un chauffeur de salle lâencourage Ă monter sur le plateau, puis Ă danser et chanter avec lui ; 16 16n° 132 juin 2011 14. On peut voir la vidĂ©o ici xjvcpb_des-spectateurs-se-jettent-dans-lafosse-de-au-moins-j-aurais-laisse-un-beaucadavre_fun â pendant le spectacle, il est pris Ă partie par les comĂ©diens qui lui demandent de jurer ou dâapplaudir ; â des jeux avec des spectateurs sont mis en place le comĂ©dien Roger Roger offre un fruit et son numĂ©ro de portable Ă une jolie femme dans le public ; Gertrude offre sa culotte Ă lâissue de son strip-tease ; â des comĂ©diens sâassoient au milieu du public pendant la reprĂ©sentation de la piĂšce dâHamlet, ou courent Ă travers les rangĂ©es de spectateurs. Dans le spectacle, le public joue un rĂŽle Ă part entiĂšre. Le fait de fouler le plateau est assez symbolique de la place qui lui est offerte. Certains spectateurs sâemparent de cet espace de libertĂ© qui leur est laissĂ©. On a ainsi vu, un soir, une jeune femme lancer Ă son tour ses sandales sur le plateau lors du monologue de Claudius, et deux jeunes gens plonger dans la fosse de lâavant-scĂšne 14 ! Work in progress b Proposer aux Ă©lĂšves dâĂ©couter la rencontre entre Vincent Macaigne et le public du Festival dâAvignon Que dit le metteur en scĂšne sur son rapport Ă lâĂ©criture ? Vincent Macaigne fait Ă©voluer soir aprĂšs soir la reprĂ©sentation. Lors de la confĂ©rence, il explique disposer de 7 ou 8 heures de matĂ©riau de spectacle, dâoĂč il a extrait 3h30. Le processus dâĂ©criture du spectacle naĂźt du plateau et peut Ă©voluer en fonction des reprĂ©sentations. b Quâest-ce que cela nous apprend du statut du texte dans un tel spectacle ? On est dans un processus dâĂ©criture qui Ă©vacue la littĂ©raritĂ©. Le texte théùtral se construit au prĂ©sent du plateau, il nâest pas figĂ©, certaines phrases pouvant ĂȘtre modifiĂ©es par les comĂ©diens. On rappellera aux Ă©lĂšves que cela explique en grande partie pourquoi Vincent Macaigne refuse lâĂ©dition de ses textes. b Les Ă©lĂšves ont-ils observĂ© Vincent Macaigne en rĂ©gie ? Ont-ils lâhabitude de voir un metteur en scĂšne agir ainsi ? Lors des reprĂ©sentations au Festival dâAvignon, Vincent Macaigne se tenait en rĂ©gie, Ă vue, pendant tout le spectacle. Les spectateurs 17 17 b On pourra faire lire aux Ă©lĂšves la critique de Florence March qui regrette que la place rĂ©servĂ©e au public ne soit pas plus rĂ©elle et leur demander de rĂ©agir http// b De quelles autres pratiques culturelles, sociales ou mĂȘme sportives pourrait-on rapprocher le théùtre de Vincent Macaigne ? Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre crĂ©e une convivialitĂ©, un partage que lâon trouve dans dâautres formes artistiques ou culturelles. Il emprunte certains codes Ă dâautres formes plus populaires comme le concert, la tĂ©lĂ©vision ou mĂȘme le match. Cela confĂšre au spectacle un caractĂšre festif. Câest le cas par exemple de lâentracte, qui est accompagnĂ© dâune chanson de variĂ©tĂ© italienne, Sara Perche Ti Amo de Ricchi E Poveri. ont pu le voir donner des consignes de jeu aux comĂ©diens, rectifier des Ă©lĂ©ments en communiquant par de grands gestes survoltĂ©s, Ă lâinstar dâun chef dâorchestre. LĂ encore, ce positionnement indique une volontĂ© de se confronter au prĂ©sent du plateau le jeu nâest pas fixĂ© une fois pour toutes, il rĂ©agit et Ă©volue en fonction de lâĂ©nergie de chaque soir. Le travail théùtral nâaboutit pas Ă un produit fini qui serait le spectacle. Au contraire, le spectacle donne Ă voir un processus de travail en direct. b Quâest-ce que ce work in progress induit dans le jeu des comĂ©diens ? Les comĂ©diens auront certainement frappĂ© les Ă©lĂšves par leur Ă©nergie et lâintensitĂ© de leur jeu. Ils sâautorisent de larges parts dâimprovisation, en rĂ©agissant aux dĂ©parts des spectateurs par exemple ou en dĂ©veloppant plus ou moins longuement certaines scĂšnes câest le cas de la bagarre avant le dĂ©but de la piĂšce dâHamlet, lorsque commence la seconde partie. Les comĂ©diens sont aussi associĂ©s Ă lâĂ©criture du spectacle. La scĂšne inaugurale du chauffeur de salle est nĂ©e dâun pari entre Vincent Macaigne et le comĂ©dien Sylvain Sounier. Celui-ci devait gagner 50 euros sâil rĂ©ussissait Ă faire monter tout le public sur scĂšne !
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29févr. 2012 - Au moins j'aurai laissé un beau cadavre, de Vincent Macaigne. 29 févr. 2012 - Au moins j'aurai laissé un beau cadavre, de Vincent Macaigne. Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les
Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Ven 4 Nov 2011 - 1614 PiĂšce de théùtre Ă©crite et montĂ©e par Vincent Macaigne qui s'est inspirĂ© de Hamlet de Shakespeare. Macaigne est rĂ©putĂ© pour ses mises en scĂšnes provocs, ici il malmĂšne bien l'histoire de Hamlet tout en conservant l'esprit. Ca passe Ă Chaillot au TrocadĂ©ro, et ça va sĂ»rement passer en province je sais qu'ils vont jouer Ă OrlĂ©ans. Franchement j'ai adorĂ©, c'est assez ouf, y a beaucoup de sexe et de violence autant verbale que physique, et c'est assez drĂŽle aussi, parfois absurde. Faut quand mĂȘme avoir une certaine approche du théùtre, parce qu'ils font des propositions osĂ©es, mais pour ceux que ça intĂ©resse hĂ©sitez pas c'est une vraie expĂ©rience par contre c'est 3h30 avec entracte de 20 minutes mais on voit pas passer le temps. esthĂ©tiquement c'est trĂšs beau surtout la deuxiĂšme partie, et c'est bouscule vachementShad Les Cris 20 Messages 9723Date d'inscription 14/09/2011Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2059 jeposteunpeupourcomblerlevide-La piĂšce est fidĂšle a Hamlet ou les rĂ©fĂ©rences ne se ressentent pas sur scĂšne ?Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2334 dans la trame ouais, pis c'est les mĂȘmes personnages. AprĂšs c'est contemporain donc en gros quand tu regardes bah ça a rien Ă voir en fait, ça baise, ça frappe, ça gueule... enfin c'est
trorturesjusqu'Ă plus soif m'a laissĂ© pantois.beaucoup plus que le film. peut ĂȘtre parce que c'Ă©tait moi qui me crĂ©ait les images suite Ă la ressenti un plus grand choc avec le livre. au niveau fascination de l'horreur , j'avais Ă©tĂ© aussi marquĂ© par le bouquin "crash " de jg ballard.beaucoup moins par le film.
Christophe Raynaud de Lage Câest un spectacle qui tache ! ». Le comĂ©dien qui accueille les spectateurs prĂ©vient les premiers rangs. Effectivement les bĂąches en plastiques fournies sont bien utiles tout au long de cette version dĂ©jantĂ©e de Hamlet. Vincent Macaigne transforme la plateau du cloĂźtre des Carmes en vĂ©ritable champ de bataille, et introduit en France un genre théùtral que lâon croyait rĂ©servĂ© aux metteurs en scĂšne Ă©trangers. Son univers, proche de Rodrigo Garcia, ne fera pas lâunanimitĂ©. Mais il a le mĂ©rite de donner un bon coup de pied dans la fourmiliĂšre et permettra de faire entrer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de spectateurs dans les salles de spectacle. On ne va pas sâen plaindre, le renouveau de la scĂšne théùtrale française doit passer par des personnalitĂ©s comme lui. Et mĂȘme si le spectacle tire en longueur et prend de grandes libertĂ©s avec le texte de Shakespeare, il est rempli de trouvailles franchement trĂšs drĂŽles, en prise avec notre Ă©poque. DĂšs les premiĂšres minutes, un comĂ©dien invite les spectateurs Ă venir le rejoindre sur scĂšne. Lors de la reprĂ©sentation du 12 juillet, deux jeunes hommes ont mĂȘme plongĂ© dans lâeau boueuse de la tombe du pĂšre dâHamlet ! voir la vidĂ©o sur le site. Une bonne cinquantaine de spectateurs ont ainsi droit un petit Pastis pour apprĂ©cier ce dĂ©lirium et cette succession de scĂšnes plus loufoques les unes que les autres. Claudius arrive dĂ©guisĂ© en banane. Le spectre est un furet empaillĂ©. La reine fait un strip tease en parodiant Marylin face Ă JFK lors son anniversaire, Claudius lui emboĂźte le pas. Au moins dans cette version, on sait pourquoi elle a Ă©pousĂ© le frĂšre de son dĂ©funt mari câest strictement sexuel. Pour la fameuse tirade To be⊠», Hamlet la dĂ©clame une tronçonneuse Ă la main. Les trompettes de Maurice Jarre annoncent lâarrivĂ©e du comĂ©dien Roger Roger qui se tourne vers un squelette dans une verriĂšre et lance un Mademoiselle Julie ! ». AprĂšs lâentracte les comĂ©diens sâengueulent avec les techniciens, et lĂ le spectacle tourne un peu au vinaigre. On gonfle un chĂąteau. Un personnage lance Y a plus dâargent, tout lâEtat est Ă sec, et toi tu sautes sur un chĂąteau en plastique ! » Claudius montre un slip de super hĂ©ro achetĂ© chez H & M. Le plateau devient un vrai foutoir. Le sang dĂ©gouline de partout. Cette deuxiĂšme partie se joue dans une hystĂ©rie totale, mais les scĂšnes sont beaucoup trop longues. Chaque personnage vient crier sa rage. La mort dâOphĂ©lie, du Roi, de la Reine et de Laerte est expĂ©diĂ©e. Ils rejoingnet un aquarium rempli dâeau qui devenient une mare de sang. On sort extĂ©nuĂ©, fatiguĂ© mais content dâavoir ri tout de mĂȘme. Cependant le tout resserrĂ© donnerait encore plus de poids au travail de Vincent Macaigne. StĂ©phane CAPRON â Plus dâinformations AU MOINS JâAURAI LAISSĂ UN BEAU CADAVRE dâaprĂšs Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle Vincent Macaigne scĂ©nographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel accessoires Lucie Basclet lumiĂšre Kelig Le Bars son LoĂŻc Le Roux assistanat Marie Ben Bachir avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier production Festival dâAvignon coproduction Théùtre national de Chaillot Paris, MC2 Grenoble, Centre dramatique national OrlĂ©ans/Loiret/Centre, Les Théùtres de la Ville de Luxembourg, La Filature ScĂšne nationale-Mulhouse, le phĂ©nix scĂšne nationale Valenciennes, Compagnie Friche LâHippodrome-ScĂšne nationale de Douai action financĂ©e par la RĂ©gion Ăle-de-France avec le soutien de la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles dâĂle-de-France et de la Spedidam avec la participation artistique du Jeune Théùtre national Par son soutien, lâAdami aide le Festival dâAvignon Ă sâengager sur des coproductions. Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre fera lâobjet dâune PiĂšce dĂ©montĂ©e, dossier rĂ©alisĂ© par le Centre RĂ©gional de Documentation PĂ©dagogique dâAix-Marseille, disponible sur les sites internet du Festival dâAvignon et du CRDP dâAix-Marseille. durĂ©e 4h entracte compris â crĂ©ation 2011 Festival dâAvignon 2011 CLOĂTRE DES CARMES 9 10 11 12 13 15 16 17 18 19 Juillet 2011 Ă 21H30 Du 2 au 11 novembre â Théùtre National de Chaillot Du 16 au 25 novembre â MC2 Grenoble Les 5 et 6 janvier 2012 â La Filature de Mulhouse Les 11 et 12 janvier 2012 â LâHippodrome â Douai Du 18 au 20 janvier 2012 â CDN OrlĂ©ans Du 25 au 27 janvier 2012 â Lieu Unique de Nantes Le 8 fĂ©vrier 2012 â Grand Théùtre de Luxembourg Les 14 et 15 fĂ©vrier 2012 â Le PhĂ©nix de Valenciennes
Vécu Le 26 septembre dernier, les cadavres de centaines de corbeaux jonchaient un parc en Russie. Cette scÚne apocalyptique qui a choqué les villageois et laissé les scientifiques sans voix a
RĂ©pĂ©tition de la piĂšce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, au Théùtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulĂ©s Ă la nuit par des comĂ©diens ivres de vie, une scĂšne qui s'illumine sous l'Ă©nergie d'un spectacle brĂ»lant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnĂ©e et distordue de Hamlet, est une piĂšce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel Ă©toilĂ© des soirĂ©es avignonnaises et le dĂ©cor dĂ©chirĂ© du cloĂźtre des Carmes, voici l'imposant Théùtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un chĂąteau gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargĂ©s de monter le dĂ©cor XXL de la piĂšce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comĂ©diens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portĂ©e des voix. Du théùtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout rĂ©ajuster pour l'intĂ©rieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zĂ©ro et c'est flippant." Il se lĂšve, dĂ©place un projecteur d'un demi-centimĂštre et appelle Ă ses cĂŽtĂ©s Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "chĂąteau gonflable planquĂ© sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça dĂ©mĂ©nage. Sur scĂšne, les comĂ©diens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualitĂ©. Macaigne veille au grain. L'allusion Ă Kadhafi n'y a pas rĂ©sistĂ©. Celle aux "IndignĂ©s" non plus. En revanche, cette interpellation lancĂ©e Ă Claudius Ă propos de son "chĂąteau gonflable Ă la con planquĂ© sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intĂšgre des passages Ă©crits par Macaigne lui-mĂȘme. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie rĂ©actionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scĂšne. Hamlet aussi est un peu rĂ©ac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, Ă travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement trĂšs contrĂŽlĂ©, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bĂ»cherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, oĂč se dĂ©roule une soirĂ©e privĂ©e avec petits fours, robes chics et boutonniĂšres fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est dĂ©cidĂ©ment une grande scĂšne de spectacle. Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Nem'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur. Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur. Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie. Grùce à vous une robe a passé dans ma vie. Par: Edmond Rostand. Extrait de: Cyrano de Bergerac (1897) Ajoutée par Savinien le 25/07/2010. Catégories: Acte V, ScÚne 6 « D'un coup d'épée, Frappé par un héros, tomber la
Ătonnante surprise pour ce mĂ©decin espagnol qui a dĂ©couvert un homme bel et bien vivant en ouvrant le sac mortuaire d'un patient pourtant dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, rapporte le mĂ©dia local El Espanol, le 8 janvier 2018. Gonzalo Montoya JimĂ©nez, ĂągĂ© de 29 ans, Ă©tait dĂ©tenu Ă la prison de Villabona dans les Asturies Espagne.RetrouvĂ© sans aucun signe de vie dans sa cellule, il est transportĂ© Ă l'Institut mĂ©dico lĂ©gal d'Oviedo oĂč au moins trois mĂ©decins auraient confirmĂ© son dĂ©cĂšs. Seulement, au moment de commencer l'autopsie, les mĂ©decins lĂ©gistes ont entendu du bruit Ă l'intĂ©rieur du sac contenant le "supposĂ© cadavre". Comment est-ce arrivĂ© ? Selon le Telegraph, les rĂ©sultats de l'investigation auraient rĂ©vĂ©lĂ© que l'homme aurait fait une overdose de mĂ©dicament entrainant un coma et une hypothermie qui aurait masquĂ© le moindre signe vital pouvant induire les mĂ©decins en pour la famille du petit Jason, 14 mois. Le 13 aoĂ»t 2014, La Voix du Nord, rapportait le cas d'un enfant ĂągĂ© de 14 mois, rĂ©sident dans la ville de Dutemple Nord, retrouvĂ© inanimĂ© dans la piscine aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă la vigilance de ses parents. DĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, le corps de l'enfant a Ă©tĂ© transportĂ© Ă l'Institut mĂ©dico-lĂ©gal de mĂ©dia local rapporte ensuite, aprĂšs avoir interviewĂ© le substitut du procureur, que l'enfant se serait rĂ©veillĂ© Ă la morgue et aurait Ă©tĂ© transportĂ© au centre hospitalier de Lille oĂč il Ă©tait dans un Ă©tat sĂ©rieux. Finalement, le petit garçon n'a pas pu ĂȘtre secouru et se serait de nouveau Ă©teint vers 20h40 le soir explication mĂ©dicale n'a jamais Ă©tĂ© se rĂ©veille aux pompes funĂšbres et meurt 2 semaines aprĂšsLa famille de Walter Williams, 78 ans, originaire du Missisipi Etats-Unis aura vĂ©cu son dĂ©cĂšs deux fois. Dexter Howard, mĂ©decin lĂ©giste, a expliquĂ© Ă la chaine de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine CNN, le 14 mars 2014, avoir dĂ©clarĂ© le patient mort puisqu'il Ă©tait "sans vie et sans aucun pouls", le 26 fĂ©vrier 2014. Mais lorsqu'il a transportĂ© le corps jusqu'Ă la morgue, il s'est aperçu que le sac mortuaire bougeait, rapporte la mĂ©decin note alors que les jambes du "supposĂ© cadavre" bougent et que le pouls est revenu. Le patient est donc transportĂ© Ă l'hĂŽpital dont il ressortira quelques jours plus tard, mais pour finalement dĂ©cĂ©der deux semaines plus est-ce arrivĂ© ? Aucune cause n'a Ă©tĂ© officiellement donnĂ©e. "Nous avons obtenu deux semaines de miracle et moi et ma famille en avons profitĂ©", a dĂ©clarĂ© Eddie Hester son neveux Ă la radio il se rĂ©veille Ă la morgue Ă cause d'une erreurStupeur gĂ©nĂ©rale pour les mĂ©decins de la morgue de MumbaĂŻ Inde lorsqu'un sans-abris dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ© s'est finalement avĂ©rĂ© ĂȘtre bel et bien vivant. L'homme connu sous le nom de Prakash aurait Ă©tĂ© trouvĂ© sans vie sous un abribus, selon les mĂ©dias locaux interrogĂ©s par la BBC est-ce arrivĂ© ? Selon le Metro anglais, Yeshudas Gorde en charge de l'enquĂȘte, il s'agirait d'une erreur de nĂ©gligence dans la vĂ©rification des signes vitaux. Le corps aurait Ă©tĂ© envoyĂ© trop tĂŽt Ă la morgue alors que le processus impose de le garder une ou deux heures en cas de rĂ©veil lors d'une confĂ©rence de presse, le Dr Suleman Merchant, mĂ©decin, oĂč le patient a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, a expliquĂ© que lorsqu'il avait Ă©tĂ© examinĂ©, des vers recouvraient son visage et ses oreilles, signe "d'un corps en dĂ©composition laissĂ© dehors depuis plusieurs jours".Selon lui tout a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© pouls, rythme cardiaque, respiration. Depuis les mĂ©decins ne cessent de se renvoyer la faute. Quant Ă la victime, il a finalement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en soins intensifs pour une infection de l'oreille et fillette se rĂ©veille pendant son enterrementDouble drame pour cette famille des Philipines. Le mĂ©dia Local The Philippine Star, rapporte l'histoire d'une fillette de trois ans qui se serait rĂ©veillĂ©e le jour de ses funĂ©railles. L'un des membres de la famille assistant Ă la mise en biĂšre aurait remarquĂ© que l'enfant bougeait et respirait. Comment est-ce arrivĂ© ? Selon The Philipinne Star, la fillette a Ă©tĂ© victime d'une fiĂšvre. Ses parents l'auraient transportĂ© Ă l'hĂŽpital dont l'uns des mĂ©decins interviewĂ© par le mĂ©dia local, explique que la petite fille aurait Ă©tĂ© plongĂ©e dans une sorte de coma masquant ses signes l'histoire ne se termine pas bien car le temps d'ĂȘtre Ă nouvau examinĂ© par un mĂ©decin, la petite fille se serait de nouveau Ă©teinte dĂ©finitivement quelques heures aprĂšs.
Cest le spectacle qui fait le "buzz" Ă Avignon : "Au moins jâaurais laissĂ© un beau cadavre", une mise en scĂšne de Vincent Macaigne, adaptĂ©e dâHamlet de Shakespeare, et
Par Marine S. PubliĂ© le 15 novembre 2011 Ă 10h21 Du 2 au 11 novembre, c'est une version complĂštement revisitĂ©e du trĂšs cĂ©lĂšbre Hamlet de Shakespeare par Vincent Macaigne qui s'installe Ă Chaillot, avec Samuel Achache dans le rĂŽle d'Hamlet. Moderne, mais pas pour autant moins fou de rage, le Hamlet de Vincent Macaigne joue le rĂŽle du rĂ©vĂ©lateur dans ce monde Ă©troit, confinĂ© et oĂč le mal ĂȘtre y est perpĂ©tuel. Le personnage voit une Europe calfeutrĂ©e, et dĂ©cide de secouer ces immobiles qui vivent dans la cette piĂšce, Macaigne va encore plus loin que la tradition Shakespearienne car il va jusqu'Ă piocher dans la lĂ©gende danoise dont s'inspira Shakespeare. Il y parle de l'enfance d'Hamlet, de ses amours...Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Ă Chaillot du 2 au 11 novembre, Ă 19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs de 24 Ă 32âŹĂ lire aussiQue faire ce week-end Ă Paris avec les enfants, ces 20 et 21 aoĂ»t 2022Que faire cette semaine Ă Paris du 15 au 21 aoĂ»t 2022
Unhomme sâest suicidĂ© aux Ătats-Unis, dans lâĂtat de Virginie, aprĂšs sâĂȘtre rendu compte quâil avait laissĂ© mourir son enfant de 18 mois dans sa voiture.
Il est des spectacles qui, pour interpeller directement » le public, croient devoir organiser sa prise dâotage physique. Le prendre Ă partie serait trop sobre il faut lâenjoindre dâapplaudir, de se lever, de venir sur scĂšne, de pousser des cris. Jâai assistĂ© lâautre jour Ă une manifestation » de ce genre, au Théùtre National de Chaillot Paris 16Ăšme, pour la reprise dâAu moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre, ce spectacle créé par Vincent Macaigne au Festival dâAvignon dâaprĂšs Hamlet de Shakespeare. ComĂ©diens hurlant tous sur le mĂȘme ton, musique entraĂźnante mais qui vous casse les oreilles le théùtre offre heureusement des boules Quies aux spectateurs avant leur entrĂ©e dans la salle, nouveau roi dĂ©guisĂ© en banane gĂ©ante, qui ordonne au public de se lever et dâapplaudir la moindre de ses dĂ©clarations insignifiantes⊠Certains ont vu dans ce spectacle la preuve dâune belle Ă©nergie ». Je nây ai vu quâun fantasme de toute-puissance assez mĂ©prisant pour le public Macaigne peut se targuer de faire lever les foules pour applaudir une banane ; et surtout, un acharnement morbide Ă vouloir Ă©craser le monde et le sens dans un mĂȘme magma informe Ă base de hurlements, de sang qui coule Ă flot, et de boue dĂ©goulinante. Pour captiver le public, est-il bien nĂ©cessaire de lâincarcĂ©rer de la sorte ? Certes non, et câest mĂȘme tout le contraire, comme le prouve une fois de plus le nouveau spectacle de JoĂ«l Pommerat Cendrillon. Loin du bruit et des images prĂ©mĂąchĂ©es, câest tout en poĂ©sie, en humour et en nuance que cet auteur secoue, toujours trĂšs fort, le regard du spectateur. Cendrillon est un conte pour enfants, mais le spectacle de Pommerat, aux Ateliers Berthier Paris 17Ăšme, est lâun des plus beaux moments de théùtre Ă vivre en ce moment, pour les adultes aussi. LâhĂ©roĂŻne de ce conte dĂ»ment revisitĂ© est une petite fille en deuil, plutĂŽt peu gracieuse, mais pourvue dâun Ă©poustouflant sens de la rĂ©partie, et dâune imagination redoutable. Sandra tel est le vrai » prĂ©nom du personnage, vient de perdre sa mĂšre, et nâayant pas pu saisir les derniers mots que lui murmurait la mourante, elle sâest persuadĂ©e que sa maman lui demandait de penser Ă elle en permanence, pour lui prĂ©server une place chez les vivants. Câest ainsi quâen toute simplicitĂ©, sous couvert de malentendu », Pommerat dĂ©compose avec une luciditĂ© stimulante, les liens irrĂ©ductibles entre le chagrin et la culpabilitĂ©. Sâimposent alors des scĂšnes de panique terrible la fillette sâest fait offrir une montre Ă©norme quâelle a programmĂ©e pour sonner toute les cinq minutes. Sur lâair de Ah vous dirais-je maman », lâalarme est lĂ pour lui rappeler sans cesse sa mission, et combien elle est impossible. Câest une sorte de gag acide, cette montre qui intervient toujours de façon intempestive. Mais en mĂȘme temps, câest une horloge tragique qui rappelle Baudelaire. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote Souviens-toi ! », Ă©crivait le poĂšte. Et câest ce mĂ©lange qui est fĂ©cond chez Pommerat, lâaccessoire fait rire les uns et frissonner les autres, bref, loin dâenfermer les choses dans un sens unique, il met le rĂ©el en relief. Il en est ainsi de chaque dĂ©tail. Comme de celui-ci les filles de la future belle-mĂšre rebaptisent Sandra cendrier », parce que son pĂšre lui confie toujours, pour quâelle les Ă©teigne en vitesse, les cigarettes quâil fume en cachette. DĂ©positaire bien rĂ©elle des symptĂŽmes de son pĂšre angoissĂ©, et esclave imaginaire dâune mĂšre qui nâen demandait pas tant, le personnage de Sandra pose ainsi toutes les questions les plus essentielles de lâenfance, entre les transmissions accablantes et les culpabilitĂ©s quâon sâinvente. La distribution des rĂŽles participe aussi de cette ouverture du sens et de lâimaginaire. Cinq acteurs aussi Ă©tonnants que convaincants font vivre sur scĂšne neuf personnages. NoĂ©mie Carcaud incarne Ă la fois une sĆur narquoise de Cendrillon, et la bonne fĂ©e de la fillette. Caroline Donnelly joue lâautre sĆur⊠et le jeune prince. Alfredo Canavate interprĂšte Ă la fois le pĂšre de Cendrillon et le roi. Il est le seul homme, dans ce spectacle qui pose surtout la question de la fĂ©minitĂ© et les rivalitĂ©s quâelle engage. Car Cendrillon, câest aussi lâhistoire dâun duel symbolique entre les gĂ©nĂ©rations celle de la belle-mĂšre Catherine Mestoussis, grosse dame convaincue de faire » plus jeune que ses filles, et Cendrillon, frĂȘle fillette qui a dĂ©jĂ plus de souvenirs que si elle avait mille ans. DĂ©borah Rouach Ă©tait dâailleurs faite pour jouer ce rĂŽle petite silhouette brune et comĂ©dienne troublante, la moindre de ses paroles vous donne des frissons, tant elle sait faire parler lâenfance, dans sa fragilitĂ© et sa maturitĂ© paradoxale. Ainsi Pommerat montre-t-il le monde comme il est dans lâinconscient immense et compliquĂ©. Son spectacle, on le vit au moins autant quâon le regarde, comme une expĂ©rience intense et troublante. Pour produire un tel effet, nul besoin de crier fort, ni de jouer les animations participatives ». Surtout pas. Aux Ateliers Berthier OdĂ©on Théùtre National de lâEurope, Paris 17Ăšme, jusquâau 25 dĂ©cembre.
Cuisinierset gastronomes y ont puisĂ© des produits trĂšs tĂŽt rĂ©putĂ©s pour leur saveur et leur fraĂźcheur. Mercredi 16 mars 2022, le MusĂ©e de Normandie, Saveurs de Normandie et Flyin Chef sâassocient Ă nouveau pour vous proposer deux rencontres-dĂ©gustations autour dâun objet phare du musĂ©e en lien avec la gastronomie normande. Les chefs caennais Ă votre rencontre :11h :
'Au Moins J'aurai Laisse Un Beau Cadavre' - 65th Avignon Theatre FestivalAVIGNON, FRANCE - JULY 09 Rehearsals for the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" At Least I Will Have Left a Beautiful Corpse get underway at the Avignon Theatre, on July 09, 2011 in Avignon, France. The play dir. Vincent Macaigne is inspired by Shakespeare's Hamlet and also by a tale from a 13th-century Danish chronicle, features in the 65th Avignon Theatre Festival - a showcase of contemporary theatre in France. Photo by Patrick Aventurier/Getty Images
Cesderniers ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, en partant dâun rĂ©cit de vie, sur la prĂ©sence, au moins intellectuelle, du cadavre et du ressenti face Ă lui, tout en suivant la chaĂźne opĂ©ratoire de la discipline.Ă chacune des Ă©tapes de terrain (diagnostic, fouille, enregistrement, prĂ©lĂšvement), le cadavre est assez peu prĂ©sent dans les esprits. Lors de la phase de dĂ©tection et de
UNE MICRO HISTOIRE ĂCONOMIQUE DU MONDE, DANSĂE
Quelquesminutes plus tard, c'est un pompier qui découvrira le corps dénudé de la fillette, à quelques mÚtres du domicile de ses parents, flottant dans la Sorgue au pied d'un figuier. Si les premiÚres constatations médico-légales laissent penser que la jeune victime aurait subi des sévices sexuels, seule l'autopsie qui sera pratiquée vendredi confirmera ou non le viol.
VINCENT MACAIGNE aura laissĂ© un beau cadavre NOTRE CHOIX dans le programme du Festival Vincent Macaigne / AU MOINS JâAURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE Vincent Macaigne est actuellement au CloĂźtre des Carmes, en pleine rĂ©pĂ©tition de sa piĂšce Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre » créée pour le prochain Festival dâAvignon. Vibrionnant, le jeune metteur en scĂšne promet une vision iconoclaste et dĂ©lirante du Hamlet, revisitĂ© avec toute la fougue et lâinventivitĂ© quâon lui connaĂźt. PrĂ©sentation Vincent Macaigne se veut vivant, aujourdâhui, Ă tout prix. Vivant pour lutter contre la gratuitĂ© des actes qui surfent sur les modes dâun jour et sur le consensus mou qui nous englue dans lâacceptation de lâinacceptable. En choisissant de travailler sur lâHamlet de Shakespeare, mais aussi sur celui du conte original prĂ©sent dans une chronique danoise du XIIIe siĂšcle, il tente de pĂ©nĂ©trer les mystĂšres de cette figure mythique en Ă©tablissant un dialogue sans a priori avec ce jeune prince, considĂ©rĂ© ici comme un artiste dĂ©sireux dâagir sur le monde. Pas de brumes romantiques, pas de spectre mystĂ©rieux, pas de folie envahissante comme seule clĂ© de comprĂ©hension du personnage dâHamlet. Pour le jeune metteur en scĂšne, la complexitĂ© de lâoeuvre et du hĂ©ros ne doit aucunement ĂȘtre effacĂ©e, dissimulĂ©e, ni mĂȘme rĂ©duite Ă quelques monologues cĂ©lĂšbres. Câest donc la chair, plus que la reprĂ©sentation des idĂ©es et des intentions, qui sera prĂ©sente sur le plateau du CloĂźtre des Carmes, la chair souffrante qui engendre le geste violent de celui qui va jusquâau sacrifice de lui-mĂȘme. Le grotesque de situations exagĂ©rĂ©es y aura Ă©galement sa place, puisque ce grotesque est emprunt dâinnocence et de vĂ©ritĂ©. Revendiquant sa libertĂ© dâartiste pour construire sa propre vision dâHamlet, empruntant Ă tous les auteurs rencontrĂ©s au fil de ses lectures, Vincent Macaigne compose, avec ses acteurs, un grand poĂšme dramatique oĂč chaque phrase doit sâentendre dans sa plĂ©nitude, dans sa force, mais aussi dans ses consĂ©quences. Les mots, profĂ©rĂ©s plus que prononcĂ©s, sont des armes tranchantes qui doivent atteindre profondĂ©ment ceux qui les entendent. Car il ne sâagit pas de divertir, mais de rendre compte dâun Ă©tat de colĂšre. La colĂšre des enfants qui subissent lâhĂ©ritage de leurs aĂŻeux, le courroux de ceux qui redoutent lâĂąge adulte quâils pressentent comme celui de la trahison des engagements et des rĂȘves. PartagĂ© entre espoir et dĂ©sespoir, Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre est une nouvelle fable, brutale et impolie, derriĂšre laquelle point un pamphlet bienvenu, questionnement sans complaisance sur lâĂ©tat de lâart théùtral en ce dĂ©but du XXIe siĂšcle. Câest dans les prĂ©misses du XVIIe siĂšcle que Shakespeare 1564-1616 Ă©crit et met en scĂšne La TragĂ©die dâHamlet, prince du Danemark. Il sâinspire pour cela dâun texte de François de Belleforest publiĂ© en 1576, lui-mĂȘme nourri dâune chronique danoise du XIIIe siĂšcle, La Gesta Danorum, due au moine Ă©crivain Saxo Grammaticus. Câest sans doute la piĂšce la plus mystĂ©rieuse du gĂ©nial dramaturge anglais et, depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle, la plus jouĂ©e. Jean-François Perrier Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre » / CloĂźtre des Carmes / du 9 au 19 juillet relĂąche le 14 /
bfYgc. 6p6vdh20j7.pages.dev/5476p6vdh20j7.pages.dev/1546p6vdh20j7.pages.dev/4416p6vdh20j7.pages.dev/1756p6vdh20j7.pages.dev/976p6vdh20j7.pages.dev/4546p6vdh20j7.pages.dev/3376p6vdh20j7.pages.dev/286
au moins j aurai laissé un beau cadavre