Rehearsalsfor the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" get underway at the Avignon Theatre, on July 09, 2011 in Avignon, France. The play Actor Pascal Reneric and actress Laure Calamy perform during rehearsals for the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" at the Avignon sur 2. SUIVANTE . France. CONTENU. Images crĂ©atives EtĂ© Le metteur en scĂšne adapte "Hamlet" dans l'hĂ©moglobine et la boue, au CloĂźtre des carmes. C'est le spectacle que l'on attendait au Festival d'Avignon celui qui vient tout casser, au risque d'excĂ©der une partie des spectateurs, et d'enthousiasmer les autres. Sous un titre formidable, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, il revisite Hamlet, de William Shakespeare, et se donne au CloĂźtre des carmes, oĂč le public des premiers rangs est protĂ©gĂ© par une bĂąche en plastique des jets d'hĂ©moglobine, de boue et de projectiles en tous genres qui ponctuent les quatre heures d'une reprĂ©sentation trash, foutraque et passionnante, signĂ©e Vincent Macaigne, un nouveau venu Ă  Avignon. A 32 ans, Vincent Macaigne est un des benjamins du Festival. A la ville, c'est un garçon calme, en apparence. Il a grandi Ă  Paris, entre un pĂšre français, commercial dans une entreprise, et une mĂšre iranienne, issue d'une famille trĂšs politisĂ©e. Depuis sa sortie du conservatoire, en 2002, il a signĂ© plusieurs spectacles, dont trois versions d'un Requiem de son cru, inspirĂ©, et une adaptation de L'Idiot, de DostoĂŻevski. Il a toujours Ă©crit, et fait du théùtre comme bon lui semble sans se soucier des autres ni chercher Ă  ĂȘtre en rĂ©action. Ce n'est pas un provocateur-nĂ© qui s'attaque Ă  Hamlet. Mais c'est un homme jeune en colĂšre, pour des raisons qu'il garde secrĂštes et d'autres qu'il exprime. Toutes traversent Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, qui s'est construit comme les prĂ©cĂ©dents spectacles de Macaigne en travaillant sur le plateau avec sa bande d'acteurs amis. Ce travail ne s'arrĂȘte pas quand les reprĂ©sentations commencent. Chaque jour, le spectacle bouge. Chaque soir, Vincent Macaigne est au sommet des gradins, et il interpelle en direct ses acteurs, qui se ne gĂȘnent pas pour lui rĂ©pondre des choses comme "Tout le monde sait que c'est de la merde, ton texte Ă  la con." Le public ne s'en rend pas compte. Des phrases de ce genre se ramassent Ă  la pelle dans Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, qui commence dans une ambiance assez survoltĂ©e, avec un appel au public Ă  venir sur le plateau, jonchĂ© de terre et de couronnes mortuaires qui entourent une tombe remplie d'eau. Comme dans le bon vieux théùtre d'intervention des annĂ©es 1960, le public entre dans le jeu, chante, danse et crie. Puis on lui dit de regagner les gradins. D'une certaine maniĂšre, c'est presque frustrant qu'est-ce que ça donnerait, Hamlet avec lui ? Ce que le public ne sait pas, c'est que ce dĂ©but est nĂ© d'un dĂ©fi. Le soir de la premiĂšre, samedi 9 juillet, Vincent Macaigne avait pariĂ© 50 euros avec un acteur qui lui avait dit "Je les ferai monter sur scĂšne. - Essaye, on verra bien !" On a vu. Et le public n'a pas mal pris du tout qu'on lui dise de regagner les gradins. Puis le spectacle a commencĂ© avec cette annonce "Vous allez voir l'histoire d'Hamlet, mon meilleur ami, mort il y a Ă  peine deux mois." Hamlet, chez Vincent Macaigne, c'est "un putain de dĂ©pressif", comme le lui dit Claudius, son oncle, qui vient d'Ă©pouser sa mĂšre, Gertrude. Il n'a de cesse de se jeter dans l'eau de la tombe de son pĂšre, dont le fantĂŽme revient sous la forme d'un furet empaillĂ©. "Faut pas que tu t'empĂȘches de vivre", le supplie OphĂ©lie. Tous les deux se revoient enfants. Des enfants qui s'aimaient dans un Danemark pourri, oĂč leur apprenait Ă  dĂ©verser la haine de soi contre l'autre, l'ennemi norvĂ©gien, qui "pique tout". Il y a des drapeaux français, danois et europĂ©en au fond du plateau, Ă  cĂŽtĂ© de distributeurs de boissons dont Claudius fait grand usage. Le personnage-clĂ© de ce Hamlet, c'est lui. Vincent Macaigne aime l'idĂ©e qu'il a peut-ĂȘtre eu de bonnes raisons de tuer son frĂšre, le pĂšre d'Hamlet. "Vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait", dit Claudius, qui court comme un dĂ©ratĂ© Ă  la recherche de sa "coupable innocence". Tout est lĂ  Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre ne cesse de parcourir le champ d'une idĂ©e comment se tarit l'innocence, que ce soit celle de Claudius, d'Hamlet ou d'OphĂ©lie. Eh bien, elle se tarit dans le sang et les larmes, qui prennent dans le spectacle la forme exacerbĂ©e de la provocation. Au fond, Vincent Macaigne ne réécrit pas Hamlet. Il dialogue avec la piĂšce, lui fait sortir ce qu'elle a dans les tripes, de son point de vue, aujourd'hui. C'est souvent trĂšs drĂŽle, surtout dans la premiĂšre partie, qui fait Ă©clater de rire le public. Dans la seconde, une mĂ©lancolie profonde prend le dessus, sur le mode "Il ne faut pas en vouloir Ă  quelqu'un qui est nĂ©, et qui a ratĂ©." Ecrite en nĂ©ons placĂ©s tout au sommet du dĂ©cor, une phrase le dit autrement "Il n'y aura pas de miracles, ici", en pointant une flĂšche sur le plateau. Mais de la vie, oui, il y en a. Et beaucoup mĂȘme, jusqu'Ă  l'outrance. Ça castagne dans tous les sens, Ă  grands jets de fumigĂšnes, d'insultes, de gags Ă  la noix de coco. Bref, c'est un "grand bordel", pas toujours maĂźtrisĂ©, parfois longuet, et trouĂ© de moments incandescents, comme la scĂšne oĂč des comĂ©diens jouent devant la cour une comĂ©die racontant l'histoire du meurtre du pĂšre d'Hamlet. Mais Ă  la fin, un grand silence se fait le public, sonnĂ©, part dans la nuit d'Avignon, en se disant qu'au moins, lĂ , il a vĂ©cu quelque chose. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, d'aprĂšs Hamlet, de Shakespeare. Ecrit et mis en scĂšne par Vincent Macaigne. Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier. CloĂźtre des carmes, jusqu'au 19 juillet, Ă  21 h 30. DurĂ©e 3 h 45. TĂ©l. 04-90-14-14- 14. De 13 € Ă  27 €. Brigitte Salino Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL D’AVigNON b Quels corps de mĂ©tier du théùtre les Ă©lĂšves ont-ils pu voir sur le plateau ? Toutes les personnes qui participent Ă  l’élaboration du spectacle sont mises en jeu, Ă  un moment ou Ă  un autre – les comĂ©diens, Ă©videmment ; – les techniciens, qui font les changements de dĂ©cor Ă  vue, revĂȘtus du mĂȘme costume de banane que celui de Claudius ; – le metteur en scĂšne, Vincent Macaigne, qui apparaĂźt au plateau Ă  l’entracte, pour le nettoyer et le dĂ©blayer ; – la rĂ©gie, qui, plusieurs fois, est prise Ă  partie par les comĂ©diens ; un technicien lumiĂšre intervient mĂȘme, lors de la piĂšce d’Hamlet, pour demander aux comĂ©diens de jouer ; – enfin, lors des reprĂ©sentations Ă  Avignon, le rĂ©gisseur lui-mĂȘme, qui monte sur le plateau pour demander aux spectateurs de regagner leur fauteuil. On rappellera aux Ă©lĂšves que le théùtre a toujours Ă©tĂ© pour Vincent Macaigne une aventure collective. b Faire rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă  leur rĂŽle en tant que spectateurs. Ont-ils Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  faire des choses que le public de théùtre ne fait pas ordinairement ? Ont-ils eu le sentiment de participer Ă  la reprĂ©sentation, et Ă  quels moments ? Le théùtre de Vincent Macaigne amĂšne aussi le spectateur Ă  sortir de sa place et de son habituelle passivitĂ©. D’abord, parce qu’il est traitĂ© sans mĂ©nagement les premiers rangs se voient distribuer au dĂ©but du spectacle des protections auditives et une bĂąche plastique pour se protĂ©ger des Ă©claboussures de boue ou de peinture ; les femmes du public sont traitĂ©es de vieilles connes » et les quelques spectateurs qui pensent pouvoir filer discrĂštement avant la fin du spectacle sont en gĂ©nĂ©ral alpaguĂ©s par les comĂ©diens. Ensuite, parce que le public est aussi associĂ© au jeu – avant le spectacle, un chauffeur de salle l’encourage Ă  monter sur le plateau, puis Ă  danser et chanter avec lui ; 16 16n° 132 juin 2011 14. On peut voir la vidĂ©o ici xjvcpb_des-spectateurs-se-jettent-dans-lafosse-de-au-moins-j-aurais-laisse-un-beaucadavre_fun – pendant le spectacle, il est pris Ă  partie par les comĂ©diens qui lui demandent de jurer ou d’applaudir ; – des jeux avec des spectateurs sont mis en place le comĂ©dien Roger Roger offre un fruit et son numĂ©ro de portable Ă  une jolie femme dans le public ; Gertrude offre sa culotte Ă  l’issue de son strip-tease ; – des comĂ©diens s’assoient au milieu du public pendant la reprĂ©sentation de la piĂšce d’Hamlet, ou courent Ă  travers les rangĂ©es de spectateurs. Dans le spectacle, le public joue un rĂŽle Ă  part entiĂšre. Le fait de fouler le plateau est assez symbolique de la place qui lui est offerte. Certains spectateurs s’emparent de cet espace de libertĂ© qui leur est laissĂ©. On a ainsi vu, un soir, une jeune femme lancer Ă  son tour ses sandales sur le plateau lors du monologue de Claudius, et deux jeunes gens plonger dans la fosse de l’avant-scĂšne 14 ! Work in progress b Proposer aux Ă©lĂšves d’écouter la rencontre entre Vincent Macaigne et le public du Festival d’Avignon Que dit le metteur en scĂšne sur son rapport Ă  l’écriture ? Vincent Macaigne fait Ă©voluer soir aprĂšs soir la reprĂ©sentation. Lors de la confĂ©rence, il explique disposer de 7 ou 8 heures de matĂ©riau de spectacle, d’oĂč il a extrait 3h30. Le processus d’écriture du spectacle naĂźt du plateau et peut Ă©voluer en fonction des reprĂ©sentations. b Qu’est-ce que cela nous apprend du statut du texte dans un tel spectacle ? On est dans un processus d’écriture qui Ă©vacue la littĂ©raritĂ©. Le texte théùtral se construit au prĂ©sent du plateau, il n’est pas figĂ©, certaines phrases pouvant ĂȘtre modifiĂ©es par les comĂ©diens. On rappellera aux Ă©lĂšves que cela explique en grande partie pourquoi Vincent Macaigne refuse l’édition de ses textes. b Les Ă©lĂšves ont-ils observĂ© Vincent Macaigne en rĂ©gie ? Ont-ils l’habitude de voir un metteur en scĂšne agir ainsi ? Lors des reprĂ©sentations au Festival d’Avignon, Vincent Macaigne se tenait en rĂ©gie, Ă  vue, pendant tout le spectacle. Les spectateurs 17 17 b On pourra faire lire aux Ă©lĂšves la critique de Florence March qui regrette que la place rĂ©servĂ©e au public ne soit pas plus rĂ©elle et leur demander de rĂ©agir http// b De quelles autres pratiques culturelles, sociales ou mĂȘme sportives pourrait-on rapprocher le théùtre de Vincent Macaigne ? Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre crĂ©e une convivialitĂ©, un partage que l’on trouve dans d’autres formes artistiques ou culturelles. Il emprunte certains codes Ă  d’autres formes plus populaires comme le concert, la tĂ©lĂ©vision ou mĂȘme le match. Cela confĂšre au spectacle un caractĂšre festif. C’est le cas par exemple de l’entracte, qui est accompagnĂ© d’une chanson de variĂ©tĂ© italienne, Sara Perche Ti Amo de Ricchi E Poveri. ont pu le voir donner des consignes de jeu aux comĂ©diens, rectifier des Ă©lĂ©ments en communiquant par de grands gestes survoltĂ©s, Ă  l’instar d’un chef d’orchestre. LĂ  encore, ce positionnement indique une volontĂ© de se confronter au prĂ©sent du plateau le jeu n’est pas fixĂ© une fois pour toutes, il rĂ©agit et Ă©volue en fonction de l’énergie de chaque soir. Le travail théùtral n’aboutit pas Ă  un produit fini qui serait le spectacle. Au contraire, le spectacle donne Ă  voir un processus de travail en direct. b Qu’est-ce que ce work in progress induit dans le jeu des comĂ©diens ? Les comĂ©diens auront certainement frappĂ© les Ă©lĂšves par leur Ă©nergie et l’intensitĂ© de leur jeu. Ils s’autorisent de larges parts d’improvisation, en rĂ©agissant aux dĂ©parts des spectateurs par exemple ou en dĂ©veloppant plus ou moins longuement certaines scĂšnes c’est le cas de la bagarre avant le dĂ©but de la piĂšce d’Hamlet, lorsque commence la seconde partie. Les comĂ©diens sont aussi associĂ©s Ă  l’écriture du spectacle. La scĂšne inaugurale du chauffeur de salle est nĂ©e d’un pari entre Vincent Macaigne et le comĂ©dien Sylvain Sounier. Celui-ci devait gagner 50 euros s’il rĂ©ussissait Ă  faire monter tout le public sur scĂšne !
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Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Ven 4 Nov 2011 - 1614 PiĂšce de théùtre Ă©crite et montĂ©e par Vincent Macaigne qui s'est inspirĂ© de Hamlet de Shakespeare. Macaigne est rĂ©putĂ© pour ses mises en scĂšnes provocs, ici il malmĂšne bien l'histoire de Hamlet tout en conservant l'esprit. Ca passe Ă  Chaillot au TrocadĂ©ro, et ça va sĂ»rement passer en province je sais qu'ils vont jouer Ă  OrlĂ©ans. Franchement j'ai adorĂ©, c'est assez ouf, y a beaucoup de sexe et de violence autant verbale que physique, et c'est assez drĂŽle aussi, parfois absurde. Faut quand mĂȘme avoir une certaine approche du théùtre, parce qu'ils font des propositions osĂ©es, mais pour ceux que ça intĂ©resse hĂ©sitez pas c'est une vraie expĂ©rience par contre c'est 3h30 avec entracte de 20 minutes mais on voit pas passer le temps. esthĂ©tiquement c'est trĂšs beau surtout la deuxiĂšme partie, et c'est bouscule vachementShad Les Cris 20 Messages 9723Date d'inscription 14/09/2011Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2059 jeposteunpeupourcomblerlevide-La piĂšce est fidĂšle a Hamlet ou les rĂ©fĂ©rences ne se ressentent pas sur scĂšne ?Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2334 dans la trame ouais, pis c'est les mĂȘmes personnages. AprĂšs c'est contemporain donc en gros quand tu regardes bah ça a rien Ă  voir en fait, ça baise, ça frappe, ça gueule... enfin c'est

trorturesjusqu'Ă  plus soif m'a laissĂ© pantois.beaucoup plus que le film. peut ĂȘtre parce que c'Ă©tait moi qui me crĂ©ait les images suite Ă  la ressenti un plus grand choc avec le livre. au niveau fascination de l'horreur , j'avais Ă©tĂ© aussi marquĂ© par le bouquin "crash " de jg ballard.beaucoup moins par le film.
Christophe Raynaud de Lage C’est un spectacle qui tache ! ». Le comĂ©dien qui accueille les spectateurs prĂ©vient les premiers rangs. Effectivement les bĂąches en plastiques fournies sont bien utiles tout au long de cette version dĂ©jantĂ©e de Hamlet. Vincent Macaigne transforme la plateau du cloĂźtre des Carmes en vĂ©ritable champ de bataille, et introduit en France un genre théùtral que l’on croyait rĂ©servĂ© aux metteurs en scĂšne Ă©trangers. Son univers, proche de Rodrigo Garcia, ne fera pas l’unanimitĂ©. Mais il a le mĂ©rite de donner un bon coup de pied dans la fourmiliĂšre et permettra de faire entrer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de spectateurs dans les salles de spectacle. On ne va pas s’en plaindre, le renouveau de la scĂšne théùtrale française doit passer par des personnalitĂ©s comme lui. Et mĂȘme si le spectacle tire en longueur et prend de grandes libertĂ©s avec le texte de Shakespeare, il est rempli de trouvailles franchement trĂšs drĂŽles, en prise avec notre Ă©poque. DĂšs les premiĂšres minutes, un comĂ©dien invite les spectateurs Ă  venir le rejoindre sur scĂšne. Lors de la reprĂ©sentation du 12 juillet, deux jeunes hommes ont mĂȘme plongĂ© dans l’eau boueuse de la tombe du pĂšre d’Hamlet ! voir la vidĂ©o sur le site. Une bonne cinquantaine de spectateurs ont ainsi droit un petit Pastis pour apprĂ©cier ce dĂ©lirium et cette succession de scĂšnes plus loufoques les unes que les autres. Claudius arrive dĂ©guisĂ© en banane. Le spectre est un furet empaillĂ©. La reine fait un strip tease en parodiant Marylin face Ă  JFK lors son anniversaire, Claudius lui emboĂźte le pas. Au moins dans cette version, on sait pourquoi elle a Ă©pousĂ© le frĂšre de son dĂ©funt mari c’est strictement sexuel. Pour la fameuse tirade To be
 », Hamlet la dĂ©clame une tronçonneuse Ă  la main. Les trompettes de Maurice Jarre annoncent l’arrivĂ©e du comĂ©dien Roger Roger qui se tourne vers un squelette dans une verriĂšre et lance un Mademoiselle Julie ! ». AprĂšs l’entracte les comĂ©diens s’engueulent avec les techniciens, et lĂ  le spectacle tourne un peu au vinaigre. On gonfle un chĂąteau. Un personnage lance Y a plus d’argent, tout l’Etat est Ă  sec, et toi tu sautes sur un chĂąteau en plastique ! » Claudius montre un slip de super hĂ©ro achetĂ© chez H & M. Le plateau devient un vrai foutoir. Le sang dĂ©gouline de partout. Cette deuxiĂšme partie se joue dans une hystĂ©rie totale, mais les scĂšnes sont beaucoup trop longues. Chaque personnage vient crier sa rage. La mort d’OphĂ©lie, du Roi, de la Reine et de Laerte est expĂ©diĂ©e. Ils rejoingnet un aquarium rempli d’eau qui devenient une mare de sang. On sort extĂ©nuĂ©, fatiguĂ© mais content d’avoir ri tout de mĂȘme. Cependant le tout resserrĂ© donnerait encore plus de poids au travail de Vincent Macaigne. StĂ©phane CAPRON – Plus d’informations AU MOINS J’AURAI LAISSÉ UN BEAU CADAVRE d’aprĂšs Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle Vincent Macaigne scĂ©nographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel accessoires Lucie Basclet lumiĂšre Kelig Le Bars son LoĂŻc Le Roux assistanat Marie Ben Bachir avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier production Festival d’Avignon coproduction Théùtre national de Chaillot Paris, MC2 Grenoble, Centre dramatique national OrlĂ©ans/Loiret/Centre, Les Théùtres de la Ville de Luxembourg, La Filature ScĂšne nationale-Mulhouse, le phĂ©nix scĂšne nationale Valenciennes, Compagnie Friche L’Hippodrome-ScĂšne nationale de Douai action financĂ©e par la RĂ©gion Île-de-France avec le soutien de la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles d’Île-de-France et de la Spedidam avec la participation artistique du Jeune Théùtre national Par son soutien, l’Adami aide le Festival d’Avignon Ă  s’engager sur des coproductions. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre fera l’objet d’une PiĂšce dĂ©montĂ©e, dossier rĂ©alisĂ© par le Centre RĂ©gional de Documentation PĂ©dagogique d’Aix-Marseille, disponible sur les sites internet du Festival d’Avignon et du CRDP d’Aix-Marseille. durĂ©e 4h entracte compris – crĂ©ation 2011 Festival d’Avignon 2011 CLOÎTRE DES CARMES 9 10 11 12 13 15 16 17 18 19 Juillet 2011 À 21H30 Du 2 au 11 novembre – Théùtre National de Chaillot Du 16 au 25 novembre – MC2 Grenoble Les 5 et 6 janvier 2012 – La Filature de Mulhouse Les 11 et 12 janvier 2012 – L’Hippodrome – Douai Du 18 au 20 janvier 2012 – CDN OrlĂ©ans Du 25 au 27 janvier 2012 – Lieu Unique de Nantes Le 8 fĂ©vrier 2012 – Grand Théùtre de Luxembourg Les 14 et 15 fĂ©vrier 2012 – Le PhĂ©nix de Valenciennes
Vécu Le 26 septembre dernier, les cadavres de centaines de corbeaux jonchaient un parc en Russie. Cette scÚne apocalyptique qui a choqué les villageois et laissé les scientifiques sans voix a
RĂ©pĂ©tition de la piĂšce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, au Théùtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulĂ©s Ă  la nuit par des comĂ©diens ivres de vie, une scĂšne qui s'illumine sous l'Ă©nergie d'un spectacle brĂ»lant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnĂ©e et distordue de Hamlet, est une piĂšce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel Ă©toilĂ© des soirĂ©es avignonnaises et le dĂ©cor dĂ©chirĂ© du cloĂźtre des Carmes, voici l'imposant Théùtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un chĂąteau gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargĂ©s de monter le dĂ©cor XXL de la piĂšce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comĂ©diens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portĂ©e des voix. Du théùtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout rĂ©ajuster pour l'intĂ©rieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zĂ©ro et c'est flippant." Il se lĂšve, dĂ©place un projecteur d'un demi-centimĂštre et appelle Ă  ses cĂŽtĂ©s Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "chĂąteau gonflable planquĂ© sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça dĂ©mĂ©nage. Sur scĂšne, les comĂ©diens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualitĂ©. Macaigne veille au grain. L'allusion Ă  Kadhafi n'y a pas rĂ©sistĂ©. Celle aux "IndignĂ©s" non plus. En revanche, cette interpellation lancĂ©e Ă  Claudius Ă  propos de son "chĂąteau gonflable Ă  la con planquĂ© sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intĂšgre des passages Ă©crits par Macaigne lui-mĂȘme. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie rĂ©actionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scĂšne. Hamlet aussi est un peu rĂ©ac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, Ă  travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement trĂšs contrĂŽlĂ©, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bĂ»cherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, oĂč se dĂ©roule une soirĂ©e privĂ©e avec petits fours, robes chics et boutonniĂšres fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est dĂ©cidĂ©ment une grande scĂšne de spectacle. Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Nem'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur. Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur. Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie. Grùce à vous une robe a passé dans ma vie. Par: Edmond Rostand. Extrait de: Cyrano de Bergerac (1897) Ajoutée par Savinien le 25/07/2010. Catégories: Acte V, ScÚne 6 « D'un coup d'épée, Frappé par un héros, tomber la
Étonnante surprise pour ce mĂ©decin espagnol qui a dĂ©couvert un homme bel et bien vivant en ouvrant le sac mortuaire d'un patient pourtant dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, rapporte le mĂ©dia local El Espanol, le 8 janvier 2018. Gonzalo Montoya JimĂ©nez, ĂągĂ© de 29 ans, Ă©tait dĂ©tenu Ă  la prison de Villabona dans les Asturies Espagne.RetrouvĂ© sans aucun signe de vie dans sa cellule, il est transportĂ© Ă  l'Institut mĂ©dico lĂ©gal d'Oviedo oĂč au moins trois mĂ©decins auraient confirmĂ© son dĂ©cĂšs. Seulement, au moment de commencer l'autopsie, les mĂ©decins lĂ©gistes ont entendu du bruit Ă  l'intĂ©rieur du sac contenant le "supposĂ© cadavre". Comment est-ce arrivĂ© ? Selon le Telegraph, les rĂ©sultats de l'investigation auraient rĂ©vĂ©lĂ© que l'homme aurait fait une overdose de mĂ©dicament entrainant un coma et une hypothermie qui aurait masquĂ© le moindre signe vital pouvant induire les mĂ©decins en pour la famille du petit Jason, 14 mois. Le 13 aoĂ»t 2014, La Voix du Nord, rapportait le cas d'un enfant ĂągĂ© de 14 mois, rĂ©sident dans la ville de Dutemple Nord, retrouvĂ© inanimĂ© dans la piscine aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  la vigilance de ses parents. DĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, le corps de l'enfant a Ă©tĂ© transportĂ© Ă  l'Institut mĂ©dico-lĂ©gal de mĂ©dia local rapporte ensuite, aprĂšs avoir interviewĂ© le substitut du procureur, que l'enfant se serait rĂ©veillĂ© Ă  la morgue et aurait Ă©tĂ© transportĂ© au centre hospitalier de Lille oĂč il Ă©tait dans un Ă©tat sĂ©rieux. Finalement, le petit garçon n'a pas pu ĂȘtre secouru et se serait de nouveau Ă©teint vers 20h40 le soir explication mĂ©dicale n'a jamais Ă©tĂ© se rĂ©veille aux pompes funĂšbres et meurt 2 semaines aprĂšsLa famille de Walter Williams, 78 ans, originaire du Missisipi Etats-Unis aura vĂ©cu son dĂ©cĂšs deux fois. Dexter Howard, mĂ©decin lĂ©giste, a expliquĂ© Ă  la chaine de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine CNN, le 14 mars 2014, avoir dĂ©clarĂ© le patient mort puisqu'il Ă©tait "sans vie et sans aucun pouls", le 26 fĂ©vrier 2014. Mais lorsqu'il a transportĂ© le corps jusqu'Ă  la morgue, il s'est aperçu que le sac mortuaire bougeait, rapporte la mĂ©decin note alors que les jambes du "supposĂ© cadavre" bougent et que le pouls est revenu. Le patient est donc transportĂ© Ă  l'hĂŽpital dont il ressortira quelques jours plus tard, mais pour finalement dĂ©cĂ©der deux semaines plus est-ce arrivĂ© ? Aucune cause n'a Ă©tĂ© officiellement donnĂ©e. "Nous avons obtenu deux semaines de miracle et moi et ma famille en avons profitĂ©", a dĂ©clarĂ© Eddie Hester son neveux Ă  la radio il se rĂ©veille Ă  la morgue Ă  cause d'une erreurStupeur gĂ©nĂ©rale pour les mĂ©decins de la morgue de MumbaĂŻ Inde lorsqu'un sans-abris dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ© s'est finalement avĂ©rĂ© ĂȘtre bel et bien vivant. L'homme connu sous le nom de Prakash aurait Ă©tĂ© trouvĂ© sans vie sous un abribus, selon les mĂ©dias locaux interrogĂ©s par la BBC est-ce arrivĂ© ? Selon le Metro anglais, Yeshudas Gorde en charge de l'enquĂȘte, il s'agirait d'une erreur de nĂ©gligence dans la vĂ©rification des signes vitaux. Le corps aurait Ă©tĂ© envoyĂ© trop tĂŽt Ă  la morgue alors que le processus impose de le garder une ou deux heures en cas de rĂ©veil lors d'une confĂ©rence de presse, le Dr Suleman Merchant, mĂ©decin, oĂč le patient a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, a expliquĂ© que lorsqu'il avait Ă©tĂ© examinĂ©, des vers recouvraient son visage et ses oreilles, signe "d'un corps en dĂ©composition laissĂ© dehors depuis plusieurs jours".Selon lui tout a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© pouls, rythme cardiaque, respiration. Depuis les mĂ©decins ne cessent de se renvoyer la faute. Quant Ă  la victime, il a finalement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en soins intensifs pour une infection de l'oreille et fillette se rĂ©veille pendant son enterrementDouble drame pour cette famille des Philipines. Le mĂ©dia Local The Philippine Star, rapporte l'histoire d'une fillette de trois ans qui se serait rĂ©veillĂ©e le jour de ses funĂ©railles. L'un des membres de la famille assistant Ă  la mise en biĂšre aurait remarquĂ© que l'enfant bougeait et respirait. Comment est-ce arrivĂ© ? Selon The Philipinne Star, la fillette a Ă©tĂ© victime d'une fiĂšvre. Ses parents l'auraient transportĂ© Ă  l'hĂŽpital dont l'uns des mĂ©decins interviewĂ© par le mĂ©dia local, explique que la petite fille aurait Ă©tĂ© plongĂ©e dans une sorte de coma masquant ses signes l'histoire ne se termine pas bien car le temps d'ĂȘtre Ă  nouvau examinĂ© par un mĂ©decin, la petite fille se serait de nouveau Ă©teinte dĂ©finitivement quelques heures aprĂšs.

Cest le spectacle qui fait le "buzz" Ă  Avignon : "Au moins j’aurais laissĂ© un beau cadavre", une mise en scĂšne de Vincent Macaigne, adaptĂ©e d’Hamlet de Shakespeare, et

Par Marine S. PubliĂ© le 15 novembre 2011 Ă  10h21 Du 2 au 11 novembre, c'est une version complĂštement revisitĂ©e du trĂšs cĂ©lĂšbre Hamlet de Shakespeare par Vincent Macaigne qui s'installe Ă  Chaillot, avec Samuel Achache dans le rĂŽle d'Hamlet. Moderne, mais pas pour autant moins fou de rage, le Hamlet de Vincent Macaigne joue le rĂŽle du rĂ©vĂ©lateur dans ce monde Ă©troit, confinĂ© et oĂč le mal ĂȘtre y est perpĂ©tuel. Le personnage voit une Europe calfeutrĂ©e, et dĂ©cide de secouer ces immobiles qui vivent dans la cette piĂšce, Macaigne va encore plus loin que la tradition Shakespearienne car il va jusqu'Ă  piocher dans la lĂ©gende danoise dont s'inspira Shakespeare. Il y parle de l'enfance d'Hamlet, de ses amours...Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Ă  Chaillot du 2 au 11 novembre, Ă  19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs de 24 Ă  32€À lire aussiQue faire ce week-end Ă  Paris avec les enfants, ces 20 et 21 aoĂ»t 2022Que faire cette semaine Ă  Paris du 15 au 21 aoĂ»t 2022

Unhomme s’est suicidĂ© aux États-Unis, dans l’État de Virginie, aprĂšs s’ĂȘtre rendu compte qu’il avait laissĂ© mourir son enfant de 18 mois dans sa voiture.

Il est des spectacles qui, pour interpeller directement » le public, croient devoir organiser sa prise d’otage physique. Le prendre Ă  partie serait trop sobre il faut l’enjoindre d’applaudir, de se lever, de venir sur scĂšne, de pousser des cris. J’ai assistĂ© l’autre jour Ă  une manifestation » de ce genre, au Théùtre National de Chaillot Paris 16Ăšme, pour la reprise d’Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre, ce spectacle créé par Vincent Macaigne au Festival d’Avignon d’aprĂšs Hamlet de Shakespeare. ComĂ©diens hurlant tous sur le mĂȘme ton, musique entraĂźnante mais qui vous casse les oreilles le théùtre offre heureusement des boules Quies aux spectateurs avant leur entrĂ©e dans la salle, nouveau roi dĂ©guisĂ© en banane gĂ©ante, qui ordonne au public de se lever et d’applaudir la moindre de ses dĂ©clarations insignifiantes
 Certains ont vu dans ce spectacle la preuve d’une belle Ă©nergie ». Je n’y ai vu qu’un fantasme de toute-puissance assez mĂ©prisant pour le public Macaigne peut se targuer de faire lever les foules pour applaudir une banane ; et surtout, un acharnement morbide Ă  vouloir Ă©craser le monde et le sens dans un mĂȘme magma informe Ă  base de hurlements, de sang qui coule Ă  flot, et de boue dĂ©goulinante. Pour captiver le public, est-il bien nĂ©cessaire de l’incarcĂ©rer de la sorte ? Certes non, et c’est mĂȘme tout le contraire, comme le prouve une fois de plus le nouveau spectacle de JoĂ«l Pommerat Cendrillon. Loin du bruit et des images prĂ©mĂąchĂ©es, c’est tout en poĂ©sie, en humour et en nuance que cet auteur secoue, toujours trĂšs fort, le regard du spectateur. Cendrillon est un conte pour enfants, mais le spectacle de Pommerat, aux Ateliers Berthier Paris 17Ăšme, est l’un des plus beaux moments de théùtre Ă  vivre en ce moment, pour les adultes aussi. L’hĂ©roĂŻne de ce conte dĂ»ment revisitĂ© est une petite fille en deuil, plutĂŽt peu gracieuse, mais pourvue d’un Ă©poustouflant sens de la rĂ©partie, et d’une imagination redoutable. Sandra tel est le vrai » prĂ©nom du personnage, vient de perdre sa mĂšre, et n’ayant pas pu saisir les derniers mots que lui murmurait la mourante, elle s’est persuadĂ©e que sa maman lui demandait de penser Ă  elle en permanence, pour lui prĂ©server une place chez les vivants. C’est ainsi qu’en toute simplicitĂ©, sous couvert de malentendu », Pommerat dĂ©compose avec une luciditĂ© stimulante, les liens irrĂ©ductibles entre le chagrin et la culpabilitĂ©. S’imposent alors des scĂšnes de panique terrible la fillette s’est fait offrir une montre Ă©norme qu’elle a programmĂ©e pour sonner toute les cinq minutes. Sur l’air de Ah vous dirais-je maman », l’alarme est lĂ  pour lui rappeler sans cesse sa mission, et combien elle est impossible. C’est une sorte de gag acide, cette montre qui intervient toujours de façon intempestive. Mais en mĂȘme temps, c’est une horloge tragique qui rappelle Baudelaire. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote Souviens-toi ! », Ă©crivait le poĂšte. Et c’est ce mĂ©lange qui est fĂ©cond chez Pommerat, l’accessoire fait rire les uns et frissonner les autres, bref, loin d’enfermer les choses dans un sens unique, il met le rĂ©el en relief. Il en est ainsi de chaque dĂ©tail. Comme de celui-ci les filles de la future belle-mĂšre rebaptisent Sandra cendrier », parce que son pĂšre lui confie toujours, pour qu’elle les Ă©teigne en vitesse, les cigarettes qu’il fume en cachette. DĂ©positaire bien rĂ©elle des symptĂŽmes de son pĂšre angoissĂ©, et esclave imaginaire d’une mĂšre qui n’en demandait pas tant, le personnage de Sandra pose ainsi toutes les questions les plus essentielles de l’enfance, entre les transmissions accablantes et les culpabilitĂ©s qu’on s’invente. La distribution des rĂŽles participe aussi de cette ouverture du sens et de l’imaginaire. Cinq acteurs aussi Ă©tonnants que convaincants font vivre sur scĂšne neuf personnages. NoĂ©mie Carcaud incarne Ă  la fois une sƓur narquoise de Cendrillon, et la bonne fĂ©e de la fillette. Caroline Donnelly joue l’autre sƓur
 et le jeune prince. Alfredo Canavate interprĂšte Ă  la fois le pĂšre de Cendrillon et le roi. Il est le seul homme, dans ce spectacle qui pose surtout la question de la fĂ©minitĂ© et les rivalitĂ©s qu’elle engage. Car Cendrillon, c’est aussi l’histoire d’un duel symbolique entre les gĂ©nĂ©rations celle de la belle-mĂšre Catherine Mestoussis, grosse dame convaincue de faire » plus jeune que ses filles, et Cendrillon, frĂȘle fillette qui a dĂ©jĂ  plus de souvenirs que si elle avait mille ans. DĂ©borah Rouach Ă©tait d’ailleurs faite pour jouer ce rĂŽle petite silhouette brune et comĂ©dienne troublante, la moindre de ses paroles vous donne des frissons, tant elle sait faire parler l’enfance, dans sa fragilitĂ© et sa maturitĂ© paradoxale. Ainsi Pommerat montre-t-il le monde comme il est dans l’inconscient immense et compliquĂ©. Son spectacle, on le vit au moins autant qu’on le regarde, comme une expĂ©rience intense et troublante. Pour produire un tel effet, nul besoin de crier fort, ni de jouer les animations participatives ». Surtout pas. Aux Ateliers Berthier OdĂ©on Théùtre National de l’Europe, Paris 17Ăšme, jusqu’au 25 dĂ©cembre. Cuisinierset gastronomes y ont puisĂ© des produits trĂšs tĂŽt rĂ©putĂ©s pour leur saveur et leur fraĂźcheur. Mercredi 16 mars 2022, le MusĂ©e de Normandie, Saveurs de Normandie et Flyin Chef s’associent Ă  nouveau pour vous proposer deux rencontres-dĂ©gustations autour d’un objet phare du musĂ©e en lien avec la gastronomie normande. Les chefs caennais Ă  votre rencontre :11h :
'Au Moins J'aurai Laisse Un Beau Cadavre' - 65th Avignon Theatre FestivalAVIGNON, FRANCE - JULY 09 Rehearsals for the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" At Least I Will Have Left a Beautiful Corpse get underway at the Avignon Theatre, on July 09, 2011 in Avignon, France. The play dir. Vincent Macaigne is inspired by Shakespeare's Hamlet and also by a tale from a 13th-century Danish chronicle, features in the 65th Avignon Theatre Festival - a showcase of contemporary theatre in France. Photo by Patrick Aventurier/Getty Images
Cesderniers ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, en partant d’un rĂ©cit de vie, sur la prĂ©sence, au moins intellectuelle, du cadavre et du ressenti face Ă  lui, tout en suivant la chaĂźne opĂ©ratoire de la discipline.À chacune des Ă©tapes de terrain (diagnostic, fouille, enregistrement, prĂ©lĂšvement), le cadavre est assez peu prĂ©sent dans les esprits. Lors de la phase de dĂ©tection et de UNE MICRO HISTOIRE ÉCONOMIQUE DU MONDE, DANSÉE Quelquesminutes plus tard, c'est un pompier qui dĂ©couvrira le corps dĂ©nudĂ© de la fillette, Ă  quelques mĂštres du domicile de ses parents, flottant dans la Sorgue au pied d'un figuier. Si les premiĂšres constatations mĂ©dico-lĂ©gales laissent penser que la jeune victime aurait subi des sĂ©vices sexuels, seule l'autopsie qui sera pratiquĂ©e vendredi confirmera ou non le viol. VINCENT MACAIGNE aura laissĂ© un beau cadavre NOTRE CHOIX dans le programme du Festival Vincent Macaigne / AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE Vincent Macaigne est actuellement au CloĂźtre des Carmes, en pleine rĂ©pĂ©tition de sa piĂšce Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre » créée pour le prochain Festival d’Avignon. Vibrionnant, le jeune metteur en scĂšne promet une vision iconoclaste et dĂ©lirante du Hamlet, revisitĂ© avec toute la fougue et l’inventivitĂ© qu’on lui connaĂźt. PrĂ©sentation Vincent Macaigne se veut vivant, aujourd’hui, Ă  tout prix. Vivant pour lutter contre la gratuitĂ© des actes qui surfent sur les modes d’un jour et sur le consensus mou qui nous englue dans l’acceptation de l’inacceptable. En choisissant de travailler sur l’Hamlet de Shakespeare, mais aussi sur celui du conte original prĂ©sent dans une chronique danoise du XIIIe siĂšcle, il tente de pĂ©nĂ©trer les mystĂšres de cette figure mythique en Ă©tablissant un dialogue sans a priori avec ce jeune prince, considĂ©rĂ© ici comme un artiste dĂ©sireux d’agir sur le monde. Pas de brumes romantiques, pas de spectre mystĂ©rieux, pas de folie envahissante comme seule clĂ© de comprĂ©hension du personnage d’Hamlet. Pour le jeune metteur en scĂšne, la complexitĂ© de l’oeuvre et du hĂ©ros ne doit aucunement ĂȘtre effacĂ©e, dissimulĂ©e, ni mĂȘme rĂ©duite Ă  quelques monologues cĂ©lĂšbres. C’est donc la chair, plus que la reprĂ©sentation des idĂ©es et des intentions, qui sera prĂ©sente sur le plateau du CloĂźtre des Carmes, la chair souffrante qui engendre le geste violent de celui qui va jusqu’au sacrifice de lui-mĂȘme. Le grotesque de situations exagĂ©rĂ©es y aura Ă©galement sa place, puisque ce grotesque est emprunt d’innocence et de vĂ©ritĂ©. Revendiquant sa libertĂ© d’artiste pour construire sa propre vision d’Hamlet, empruntant Ă  tous les auteurs rencontrĂ©s au fil de ses lectures, Vincent Macaigne compose, avec ses acteurs, un grand poĂšme dramatique oĂč chaque phrase doit s’entendre dans sa plĂ©nitude, dans sa force, mais aussi dans ses consĂ©quences. Les mots, profĂ©rĂ©s plus que prononcĂ©s, sont des armes tranchantes qui doivent atteindre profondĂ©ment ceux qui les entendent. Car il ne s’agit pas de divertir, mais de rendre compte d’un Ă©tat de colĂšre. La colĂšre des enfants qui subissent l’hĂ©ritage de leurs aĂŻeux, le courroux de ceux qui redoutent l’ñge adulte qu’ils pressentent comme celui de la trahison des engagements et des rĂȘves. PartagĂ© entre espoir et dĂ©sespoir, Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre est une nouvelle fable, brutale et impolie, derriĂšre laquelle point un pamphlet bienvenu, questionnement sans complaisance sur l’état de l’art théùtral en ce dĂ©but du XXIe siĂšcle. C’est dans les prĂ©misses du XVIIe siĂšcle que Shakespeare 1564-1616 Ă©crit et met en scĂšne La TragĂ©die d’Hamlet, prince du Danemark. Il s’inspire pour cela d’un texte de François de Belleforest publiĂ© en 1576, lui-mĂȘme nourri d’une chronique danoise du XIIIe siĂšcle, La Gesta Danorum, due au moine Ă©crivain Saxo Grammaticus. C’est sans doute la piĂšce la plus mystĂ©rieuse du gĂ©nial dramaturge anglais et, depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle, la plus jouĂ©e. Jean-François Perrier Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre » / CloĂźtre des Carmes / du 9 au 19 juillet relĂąche le 14 / bfYgc.
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