Spleen: Je suis comme le roi d'un pays pluvieux; Spleen : Pluviôse, irrité contre la ville entière; Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle; Sur Le Tasse en prison; Tous imberbes alors, sur les vieux bancs de chêne; Tout entière; Tristesses de la lune; Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle; Un voyage à Cythère
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu De son être extirper l'élément corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé. NTM2090 - 24 pages1- Pluviôse, irrité contre la ville entière 2- J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans3- Je suis comme le roi d,un pays pluvieux 4- Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle. NTM 2090 - 24 pages1- Pluviôse, irrité contre la ville entière 2- J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans3- Je suis comme le roi d,un pays pluvieux 4- Quand le Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu De son être extirper l'élément corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l'eau verte du ce poème, pas vous ?Ellerenvoie au troisième "Spleen" dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, le poème qui commence ainsi : "Je suis comme le roi d'un pays pluvieux". Ce blog est personnel, la rédaction nJetombe sur celui ci Waouh waouh waouh lors de mon arrivée je suis accueilli comme un roi. Le lieu tient lieu d’un conte de fée Des bâtisses somptueuses rénovées avec goût et harmonie Des hébergements originaux et d’un haut niveau en terme de qualité Un accueil remarquable Le projet est à la fois simple et gigantesque Bravo Monsieur Vala ! Pour toutes Jesuis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son SpleenJesuis comme le roi d'un pays pluvieux,Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. » (« Spleen », « Spleen et idéal », LXXVII.) b. Un être d'exception A l'opposé de cette vision très négative du poète, on trouve dans Les Fleurs du mal l'évocation d'un être d Jesuis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade